mercredi 2 septembre 2009

Peyrestortes tire un trait sur ses déchets

Peyrestortes, petite ville de 1380 habitants proche de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, a mis en place il y a quelques mois le ramassage des déchets avec des chevaux de trait. En fait, deux traits bretons, Riquita et Noisette, se relaient pour les différentes collectes qui ont lieu du lundi au samedi.
Le service voulu par la Mairie de Peyrestortes, avec l'aide de la Communauté d'agglomération Perpignan-Méditerranée qui participe au financement à hauteur de 80%, a aussi bénéficié des conseils du Haras national d'Uzès.
Philippe Averty le meneur et René Respant le ripper effectuent des tournées quotidiennes dans les petites rues de la commune pour collecter papiers, cartons et plastiques. Les anciennes poubelles de 100 litres, peu pratiques parce que trop volumineuses, et inesthétiques ont été remplacées par des poubelles de 30 litres qui peuvent être rentrées dans les maisons, facilitant ainsi le tri sélectif.
Deux conteneurs enterrés, d'une contenance de 5 m3, très proches du centre ville, permettent de stocker les déchets dans l'attente des véhicules de collecte.
Un service de ramassage de produits fermenticides est en train d'être mis en place. Une station de compost est en projet. Ces services ont été demandés par l'ADEME en échange de subventions pour ce projet de collectes hippomobiles. C'est la sellerie Baude qui a fourni les deux véhicules de collecte, l'un pour le ramassage des déchets en tri sélectif et l'autre pour les déchets verts.
Peyrestortes fait partie des quelques communes qui ont choisi de prendre entièrement à leur charge ce nouveau service. Le plus souvent, les municipalités font appel à des prestataires de service, ce qui s'avère sans doute moins "lourd" à gérer pour la commune.
En 1960, Peyrestortes avait encore une cinquantaine de chevaux de trait pour travailler dans les vignes des alentours. Beaucoup de maisons ont toujours de vieilles écuries. C'est d'ailleurs une ancienne écurie entièrement rénovée qui accueille les chevaux de trait bretons. Un parc de plein air avec un abri a aussi été mis à leur disposition.

1 commentaire:

henri a dit…

dommage que cette formule soit arrêtée 2ans après sa mise en place
le cocher et son aide ont été licenciés les chevaux ont quittés
la commune tous les investissements
sont en partis perdus.le travail se fait en sous traitance par un haras
le ramassage se fait maintenant 3 fois par semaine le cheval viens dans un van et le ramassage des déchets verts se fait avec le camion communal bravo l ecologie