lundi 31 janvier 2011

Bosco Vous Salue !

Chantale et Laurent Masson nous envoient quelques photos de leur petit dernier, Bosco du Crétil, né le 17 janvier 2011.
Le poulain, la maman Praline du Crétil, et le papa Orly du Fay se portent à merveille.
Elevage du Crétil
Chantale et Laurent Masson
02.32.24.71.28.

Des Photos D'Argentine

Les échanges de correspondance avec notre nouvel ami Diego Sconfienza en Argentine se poursuivent. Vous pourrez découvrir 133 photos de ses percherons sur 8 pages en cliquant sur ce lien :
Arriba Argentina !!

dimanche 30 janvier 2011

Sortie Dominicale En Forêt

Si vous faites une promenade en forêt de Bellême dans l'Orne, vous avez une chance de les voir passer au petit trot et même au galop. Ce sont les percherons/cobs de l'écurie Boblet. Franck Fouasnon aux guides, Bernard Boblet en groom, Daniel en passager, et...
... Julien aux images qui bougent !

De Belles Images Anciennes

Jean-Jacques Léon nous conseille un documentaire en noir & blanc des années 1930 sur "L'élevage du cheval".
Vous y verrez des percherons (élevage Aveline), des bretons et des images faites dans plusieurs haras nationaux.
Attention, ce film dure une quinzaine de minutes.
Cliquez sur ce lien :

mercredi 26 janvier 2011

"Aide-Toi..."

"Aide-toi, et le ciel t'aidera". Les associations de races de chevaux de trait vont-elles devoir mettre cette maxime au fronton de leurs locaux à partir de 2012 ?
La baisse de subventions accordées par l'Etat, qui a été de 14% en 2011, sera -si aucun recul du ministère de l'Agriculture n'intervient- de 85% en 2012. Gluppp ! La pilule sera dure à avaler. Pris sur plusieurs années, ce même traitement aurait sans doute été moins indigeste.
Le président des traits bretons vient de s'adresser à ses adhérents en ces termes : "L'année 2011 sera donc consacrée à la recherche de sources de financements...". Chez les percherons, nous savons que l'année 2011 sera consacrée au Congrès mondial. Le réveil, une fois la fête passée, risque d'être brutal.
  • Les Routes ont fait naître un esprit d'équipe dont on aura bien besoin face aux difficultés annoncées.
Abandonner du jour au lendemain une vie d'assisté pour passer à l'autofinancement va certainement demander des efforts. Si la SHPF doit désormais vivre dans une logique d'entreprise, il n'est pas inutile de réfléchir dès maintenant aux implications.
Il faut savoir que les cotisations à 50 € des quelques 700 adhérents couvrent à peu près le salaire d'un permanent à temps plein. Doubler la cotisation, comme cela a été dit l'an dernier ? Peut-on prendre le risque de voir des éleveurs s'étouffer en apprenant la nouvelle ? Déjà traumatisés, ces éleveurs devront supporter un deuxième choc quand on leur annoncera qu'ils devront se passer des primes. Mais pour les primes d'encouragement, il n'y a pour l'instant que des rumeurs, pas de certitudes.
En ce qui concerne le nombre des adhésions, on peut espérer une augmentation. En effet, les "utilisateurs" -heureux d'être enfin pris en compte- se feront une joie de devenir membres de la SHPF. Il faut savoir que de nombreux utilisateurs, en particulier ceux qui sont en dehors des disciplines "attelage", sont rarement adhérents. Mais ce ne sont pas quelques centaines d'euro supplémentaires qui couvriront les frais de fonctionnement de la SHPF.
  • Un équilibre toujours difficile à trouver entre salariat et bénévolat.
Alors, la logique d'entreprise ?
Je ne suis pas le mieux placé pour en parler, d'autres que moi ont plus d'expertise dans ce domaine. Sans doute faudra-t-il répertorier les services rendus et ceux qui pourraient être développés, et les rendre payants -si ce n'est déjà fait. N'oublions pas que cela devra se faire avec un personnel loin d'être pléthorique.
Bien sûr, on pourrait aussi se jeter dans les bras d'un sponsor qui saurait nous consoler avec quelques dizaines de milliers d'euro annuels. Qui, quelle entreprise, se laisserait séduire par "la force tranquille du percheron" ou par "le cheval énergie du Perche" ? Pourfendeur de la publicité, surtout quand elle pollue concours et fêtes avec ses banderolles, et opposant à une société qui n'a que la consommation à la bouche, je ne suis pas le mieux placé pour préconiser cette solution.
Sans doute la première des mesures à mettre en application sera de faire de grosses économies. Mieux répartir aussi les rôles entre associations de race et France Trait pour assurer la promotion de ces races et éviter des cas de doublons.
Beaucoup de changements de comportement en perspective pour les races de trait. Mais ces adaptations ne pourront se faire sans un changement important : celui des mentalités. En parodiant J.F. Kennedy, on pourrait mettre en exergue cette phrase : "Ne pense pas à ce que peut t'apporter la SHPF mais à ce que tu peux apporter à la SHPF".

mardi 25 janvier 2011

Encore Des Etalons A Voir

Une autre présentation d'étalons. Cette fois, il s'agit des étalons chevaux de trait et ânes au haras national de Saintes (Charente-Maritime), à voir le samedi 5 février.
Programme :
  • 9 heures 30. Commission d'approbation trait poitevin et baudet du Poitou.
  • 14 heures 30. Présentation d'étalons approuvés à la monte, privés et publics (baudets du Poitou, traits poitevins et autres races de trait).

Renseignements : 05.49.76.91.31.

Bretons, comtois, traits poitevins.... mais au fait : les étalons percherons, on les voit quand ?

dimanche 23 janvier 2011

Cartes D'Antan

  • Attelage du dépôt d'étalons du Pin.

Au cours de sa longue vie (ou courte, si vous préférez), 128 ans, la SHPF a publié à plusieurs reprises des documents de promotion, en particulier dans les années d'avant la Seconde Guerre mondiale. C'est ainsi qu'un recueil de 50 "cartes postales" intitulé Le Cheval Percheron a vu le jour dans les années 1930 semble-t-il (pas de date précise). En ouverture est reproduit un texte assez connu du magazine Vivre A La Campagne, du 1er mai 1929.

Voici quelques-unes de ces cartes postales et un extrait de ce texte.

  • Bersot, étalon de 3 ans.

  • Concours de la Société hippique percheronne, étalons primés.

  • Attelage Félix Potin à Paris.

  • Etalon rouleur.

"Les éleveurs, par sélection rigoureuse des reproducteurs mâles et femelles, conservent intacte cette belle race, qui a fait la réputation et la richesse de leur province. Ils gardent, malgré les prix offerts, leurs meilleurs étalons pour faire au moins une année de monte. De tous les coins du monde, on vient puiser à cette source intarissable. Dans les pays les plus éloignés, on rencontre le percheron soit comme cheval de trait, soit comme étalon améliorateur".

  • Attelage du Planteur de Caïffa à Paris.

  • Vandré, étalon de 5 ans.

  • Attelage de percherons américains.

Photos : collection privée.

jeudi 20 janvier 2011

Des Etalons En Parade

2010 a vécu. Vive 2011 ! Qu'on se le dise : c'en est fini de la trève hivernale.
Les Haras nationaux fourbissent leurs étalons pour être prêts à dégainer quand le temps des juments en fleur sera venu.
En attendant le début des hostilités, annoncé pour mars, les Haras nous présentent leurs étalons.
En terre bretonne :
Haras de Hennebont, samedi 12 février.
Haras de Lamballe, samedi 5 mars.
Pour en savoir plus : http://www.cheval-breton.fr/
En terre franc-comtoise :
Haras de Besançon, mardi 15 février à 16 heures.
Pour en savoir plus : http://www.chevalcomtois.com/

mercredi 19 janvier 2011

La Belle Et La Bête

Nous avons reçu d'Italie ces photos prises par Lorenzo Marucco à la foire de Vérone 2010. En commentaire, ces quelques mots : la Belle et la Bête.
Une enquête minutieuse, à la loupe, nous a permis de reconnaître Margherita dans le rôle de la Belle. Notre esprit de déduction, implacable, nous amène à penser que la Bête pourrait être Simonetta. Quant aux percherons, il pourrait s'agir de Qualice d'Ajain et de Guerci's J'Adore.
Nous reverrons peut-être la Belle et la Bête en septembre prochain au haras du Pin ? Nous pourrons demander à la Bête de tomber le masque... pour nous présenter un second numéro que nous appellerons Les Deux Grâces.

mardi 18 janvier 2011

Avec Mes Encouragements

  • Ne pas baisser les bras.

Ce n'est un secret pour personne, les aides de l'Etat à la filière cheval vont être sérieusement revues à la baisse dans les années à venir. Les chevaux de trait devront eux aussi se serrer la ceinture.

Une baisse majeure des aides a pu être évitée en 2011 grâce, semble-t-il, à l'action de lobbying de France Trait. La réduction des financements, annoncée à un niveau de 47%, n'a été que de 14% pour les Associations de race (à l'exception de France Trait) et de 3% pour les "Encouragements" aux éleveurs.

  • Ne pas courber l'échine.

  • Ne pas se taire.

Plusieurs sources confirment qu'il en sera autrement en 2012. La baisse des aides de l'Etat aux Associations de races de trait est annoncée à un niveau de 85%. Rien ne filtre pour l'instant sur ce qui pourrait se passer en 2013 et 2014. En 2011, la subvention de fonctionnement allouée à la SHPF est de 47300 € (55000 € en 2010).

Seule certitude, les races de trait vont devoir apprendre à marcher sans béquilles. Deux siècles d'"encouragements" à l'élevage vont prendre fin. Cela augure de quelques années compliquées avec pour conséquence une baisse drastique des effectifs de chevaux. Une situation d'autant plus difficile que ces baisses annoncées arrivent à un moment où le marché de la viande est au plus bas.

  • Faire confiance aux jeunes générations.

  • Etre fier de son travail.

Dans un article publié récemment, la Fédération Nationale des Eleveurs Professionnels d'Equidés, qui se réjouit de la baisse brutale des aides de l'Etat à la filière cheval, affirmant qu'"il était urgent et indispensable que l'Etat français arrête cette gabegie d'argent public en distribuant à tout va l'argent des contribuables", s'inquiète cependant que "personne n'ait pris en considération le grand danger de disparition dans lequel se trouve l'élevage des 9 races de chevaux de trait françaises que l'on peut qualifier de patrimoine historique."

  • Suivre la voie indiquée par les responsables.

Sincères encouragements à tous.

lundi 17 janvier 2011

Une Commission Utilisation

Si vous jetez un coup d'oeil au site Internet de la SHPF www.percheron-france.org rubrique "Actualités", vous apprendrez qu'une commission vient d'être créée. Une commission Utilisation. Il n'est peut-être pas inutile d'apporter quelques précisions sur la naissance de cette commission.
Il y a déjà bien des années que le débat élevage / utilisation est d'actualité. N'oublions pas que ça fait plus de 20 ans que les chevaux de trait se sont découvert de nouveaux utilisateurs en attelage de loisir, de sport, d'abord ; puis en débardage, vigne, ville, spectacle...
Jusqu'à maintenant, ces utilisateurs n'avaient jamais vraiment été pris en compte par le monde de l'élevage, si ce n'est pour leur vendre des chevaux. Et l'on a vu pendant toute cette période les deux branches d'une même famille vivre dans la même maison mais dans deux pièces séparées.
Résumé un peu simpliste, je vous l'accorde, quand on sait que des naisseurs-éleveurs sont devenus utilisateurs, et que des utilisateurs sont devenus naisseurs. Mais en règle générale, le monde de l'utilisation n'a jamais réussi à faire entendre sa voix. Sans doute par un excès d'individualisme de chacun et l'incapacité à travailler ensemble ; et aussi, soyons fatalistes, parce que le moment n'était pas venu. Certainement aussi parce que les syndicats d'élevage n'ont jamais ouvert la porte, tout occupés qu'ils étaient "à toucher la prime". Même les Routes qui ont fédéré ces utilisateurs divers n'ont pas réussi à leur permettre d'obtenir un véritable droit à la parole, en tout cas au sein de la SHPF.
Et puis, nous vivions dans le confort de la boucherie qui épongeait tous les surplus.
Mais l'histoire du cheval de trait s'accélère, s'emballe même. La boucherie ? Plus grand monde n'y croit, en dehors de France Trait. Les primes ? On nous annonce que la fontaine à subventions va être à sec dans les deux ans à venir.
Il y a le feu à la maison du cheval de trait.
L'arrivée à la SHPF de Sandra Barré a sans doute contribué à faire bouger les choses. La perspective du Mondial 2011 aussi. Sandra a plusieurs Routes, guides en mains, à son actif. Elle a de toute évidence une sensibilité Utilisation.
A force d'entendre dire que l'Utilisation est une solution, même si elle n'est que partielle, le président François Chouanard a lui aussi succombé aux charmes des sirènes trottantes et galopantes de l'Utilisation.
Pas facile, avouons-le, de faire naître une commission Utilisation. La SHPF a adressé un questionnaire aux utilisateurs. Ceux qui ont répondu ont été invités à cette réunion du vendredi 14 janvier à Nogent-le-Rotrou.
Il y avait des utilisateurs -une trentaine- de toutes sortes : débardeurs pro, meneurs en attelage loisir et pro, spécialistes du labour, cavaliers, etc... Des gens venus de l'Orne, de l'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher ; mais aussi d'Alsace, de la Creuse, de Bretagne, de Seine-Maritime. Des gens que l'on connaît de longue date dans le monde du cheval percheron. Mais aussi des visages peu connus et même totalement inconnus.
L'ambiance a été chaleureuse et constructive. Se connaître, se rassembler, faire émerger des personnes référentes dans tous les domaines de l'Utilisation, être force de propositions. Travailler tous ensemble, surtout avec le monde de l'élevage, pour construire un avenir au cheval percheron.
Ces quelques personnes réunies à Nogent-le-Rotrou ne sont qu'une petite partie de ceux qui utilisent le cheval percheron. Nul n'est exclu. Toutes les bonnes volontés sont appelées à apporter leur pierre à la construction d'un syndicat de race qui ne soit pas qu'un syndicat d'élevage.
Voir les informations sur le site de la SHPF.

dimanche 16 janvier 2011

Looping, Révélateur De Nostalgie

Les vieilles dames affichent leur surprise en voyant passer Looping : "ça m'rappelle le père Raison qui ramassait nos poubelles", dit l'une d'elles.
Le percheron a cette faculté de faire naître des bouffées de nostalgie, ponctuées de gros soupirs, en particulier chez les personnes d'un certain âge.
On peut imaginer le retour à son domicile de cette brave dame. "Marcel, j'ai vu l'père Raison avec son ch'val !". Et le pauvre homme, dans son for intérieur, de se dire : "C'est plutôt elle qu'a perdu la raison...".
Looping est un percheron de la deuxième chance. La première, il n'avait pu la saisir. Sa morphologie par trop éloignée des canons de la beauté percheronne lui avait interdit la noble tâche de servir les juments de sa race. Heureusement pour lui, Looping est né sur une ferme, celle de Philippe Souty dans la Sarthe, où la pratique de la deuxième chance est monnaie courante. En perdant sa virilité, Looping a sauvé sa peau pour devenir un cheval d'attelage.
A Etival-lès-Le Mans dans la Sarthe et dans les communes environnantes, on connaît bien Roger Planche et son percheron Looping. Ils sont toujours disponibles pour prêter main forte... à la collecte des sapins de Noël par exemple. Roger Planche, vice-président de l'Association sarthoise d'attelage, participe aussi à de multiples randonnées tout au long de l'année.
A chaque sortie, Looping et les autres percherons font naître les mêmes commentaires nostalgiques : "Ahh, ça me rappelle....".
Le principe de précaution ne devrait-il pas s'appliquer dans ces cas-là ? On pourrait par exemple afficher sur les attelages tirés par des chevaux percherons cet avertissement : "Attention ! La vue d'un percheron peut entraîner des effets secondaires importants : bouffées de nostalgie, soupirs, hallucinations... En particulier chez les sujets âgés".