jeudi 17 mars 2011

Afrique Du Sud > Au Collège d'Elsenburg

Nous faisons étape au collège agricole d'Elsenburg à Stellenbosch près du Cap.
Ce qui est étonnant en Afrique du Sud, c'est que les collèges agricoles d'état ont toujours joué un rôle important dans la conservation de la race percheronne. Aujourd'hui, seul le collège d'Elsenburg poursuit sa mission, avec quatre étalons et une petite dizaine de poulinières.
C'est en 1913 que Elsenburg a accueilli son premier étalon, nommé Joliet, et trois juments. En dehors d'une période de quelques années (dans les années 30), Elsenburg a toujours eu des chevaux percherons.

  • L'étalon Maestro.

  • L'étalon Misidore, fils d'Isidore.

Les premiers percherons importés en Afrique du Sud en 1908 s'appelaient Hammer et Jones. Ils étaient nés dans l'Orne. Jusqu'en 1935, les percherons importés venaient de France. Puis c'est le Royaume-Uni qui a pris le relais, avec quelques importations de France de temps à autre.

Entre 1908 et 1968, date d'arrivée de Vigoureux, 122 percherons ont été importés : 50 de France (17 mâles et 33 femelles), 68 du Royaume-Uni (32 mâles et 36 femelles), ainsi que 2 étalons des USA et 2 du Canada. Le 1er étalon américain importé en 1940 était O'Laet, fils du célèbre étalon américain Laet.

  • De gauche à droite : Bennie Aucamp, responsable du secteur percheron au collège d'Elsenburg ; Jan Engelbrecht, président de la Société percheronne d'Afrique du Sud ; Fredo Davids, du secteur percheron à Elsenburg.

Entre l'arrivée de Vigoureux en 1968 et celle de Sympa de Bellevue récemment, il se passera 43 ans sans aucune importation en Afrique du Sud.

Cependant à deux reprises, le gouvernement français et les Haras nationaux feront parvenir de la semence. En 1987, avec de la semence de Jongleur et de Piston Coucou ; et en 2004, avec de la semence de Isidore. Aucune descendance de Piston Coucou ne sera enregistrée. Jongleur et Isidore auront quelques descendants dont Misidore toujours en activité au collège d'Elsenburg.

Le collège agricole d'Elsenburg poursuit son travail dans la préservation de la race percheronne, et ses étalons sont mis à la disposition des éleveurs de la région. Chaque année, une vente aux enchères est organisée pour vendre certains des produits nés sur la ferme.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je pense qu'isidore etait un etalon du haras de pompadour il etait encore sur le catalogue des etalons 2010 des semences a l'exportation (voire sur le site des haras)avec max du chatel cheval breton qui a reproduit au bresil et bien d autres ...le congeles c est peu etre l avenir des haras?
eric bordas ex correze