vendredi 14 octobre 2011

Mondial > Le Colloque Du Vendredi

  • Virginia Kouyoumdjian a assuré l'animation du colloque.

En après-midi d'une journée qualifiée de "professionnelle", s'est déroulé à la Salle Géricault un colloque réunissant la plupart des délégations étrangères présentes au Mondial.

Deux séances de travail ont permis à des intervenants issus de l'élevage du cheval percheron ou du monde de l'utilsation -au sens large- d'aborder deux thèmes : " le percheron partenaire du développement durable" et "le percheron de demain" (comment créer un cheval adapté aux demandes du marché ?).

Parmi les intervenants du 1er thème, on a pu entendre Miles Frankle (Irlande), Christine Sallé (France), Oronce de Beler (France) et Jean-Louis Cannelle (France). Dans la 2nde partie du colloque, les interventions ont été assurées par Robert Black (Canada), Elwyn Park (Australie), Marion Lhôte (IFCE, France).

  • Gérard Vendel, entouré d'un auditoire composé d'Australiens, d'Américains et de Canadiens, écoute attentivement les exposés.

  • De nombreuses nations étaient représentées : l'Afrique du Sud...

  • ... le Brésil...

  • ... la Grande-Bretagne...

  • ... l'Allemagne, et bien d'autres encore : Japon, Italie, Belgique, Roumanie...

  • Miles Frankle a évoqué le travail agricole dans sa ferme biologique de 60 ha à Kilbrack en Irlande.

  • Robert Black a parlé de la valorisation des jeunes poulains au Canada.

La présentation de Jean-Louis Cannelle a été particulièrement remarquée. Intervenant sans notes pendant plus d'une demi-heure, le Franc-Comtois spécialiste du cheval de trait et de l'énergie animale s'est attaché à démontrer le nécessaire et urgent besoin de normalisation de tout ce qui touche au cheval de travail.

L'exposé de Jean-louis Cannelle mériterait d'être étudié par tous ceux qui évoluent de près ou de loin dans le monde du cheval de trait. Peut-être pourrait-on le présenter à l'occasion d'une prochaine Assemblée générale de la SHPF ou à l'occasion d'une AG départementale. Malheureusement, aucun enregistrement n'a été fait. La normalisation de l'énergie animale (chevaux, formation, matériels) restera donc chez les percherons un concept très vague pendant quelques temps encore.

Marion Lhôte, déléguée nationale trait auprès de l'IFCE, a présenté un projet de reconnaissance mutuelle des différents stud-books percherons (France, USA, Canada, Grande-Bretagne, Afrique du Sud...). Un projet qui avait été élaboré en collaboration avec Jean-Jacques Léon, président délégué de la Commission du stud-book de la SHPF.

En clôture du colloque, Virginia Kouyoumdjian a évoqué la possibilité d'ouvrir une plateforme internationale sur Internet (site, blog) qui permettrait à toutes les composantes de la race percheronne de se faire connaître et de communiquer entre elles.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour, peut avoir un compte rendu ecrit du colloque ??
DL

JLD a dit…

Cher DL,
Comme je l'ai expliqué, le colloque n'a pas été enregistré, donc...

Anonyme a dit…

bonjour à tous,
Il est dommage que ce colloque - suivi par peu de Français - n'ait pas été enregistré, à plusieurs titre d'ailleurs :
- en premier lieu parce qu'il était impressionnant de voir avec quelle détermination les délégations étrangères cultivent l'amour de la race Percheronne;
- d'autres part parce qu'il y a eu équité entre l'élevage et l'utilisation (merci)
En ce qui concerne l'intervention très dynamique et très argumentée de JL CANNELLE je vous livre mes notes :
- il faut faire reconnaitre l'énergie animale comme une énergie renouvelable,
- il faut différencier mécanisation et motorisation,
- il faut lancer des travaux de normalisation de l'utilisation :
- dans la formation des hommes,
- dans la certification des chevaux
- dans la conception du matériel (sécurisé, ergonomique, efficace...)(trop de prototype) moteur bio-mécanique = engendre de la fatigue => mesure de l'effort pour pas de fatigue excessive.
- dans le harnachement (harnais simplifié pour utilisation simplifiée à différencier de l'attelage académique).

J'ai particulièrement apprécié cette intervention qui mériterait d'être développée. je suis disponible pour expliciter mes notes un peu trop concentrées dans ce billet.
Guy FOURMONT