vendredi 31 août 2012

On Nous A Envoyé

Valérie Bouteloup.


Tout le monde étant occupé à préparer le poisson, Valérie n'a pas voulu être en reste. Pour preuve cette photo de la terrine de truites qu'elle vient de concocter avec une superbe tête de percheron en rondelles de cornichon comme décoration.
Heureuse initiative, Valérie. Mais ce qu'il faut, pour participer à la Route du Poisson, c'est une paire. Je sais, tu vas me dire que Qésako en avait une, de paire, mais qu'il en a été privé à la suite d'une mauvaise rencontre. Ce n'est que parties remises !

François Lefieux.


Pour préparer le poisson, François Lefieux, le débardeur de la Manche, a une technique bien à lui. Le week-end, avec ses copains débardeurs, il remue la terre de sa Belgique d'adoption. Préparons-nous donc à voir quelques paires belges bien affûtées dans 3 semaines. François, rendez-vous à Conty !




Brigitte Léon.


Vous vous souvenez de cet ancien relais de poste à Saint-Hilaire-du-Maine en Mayenne, dans le grenier duquel j'avais retrouvé de vieilles photos jaunies. Eh bien figurez-vous que le Rideau attelé, la troupe de théâtre ambulant créée il y a 29 ans à Belfort, voyant écrit sur le mur d'un des bâtiments "Ici, on loge à pied et à cheval", a demandé aux propriétaires à pouvoir faire étape pour la nuit. Requête acceptée par la famille Léon. Seal du Narais le percheron, qui lui aussi a perdu sa paire, et Passoa du Chapel la bretonne ont ainsi pu faire connaissance avec les percherons de la Meule.






jeudi 30 août 2012

Écomusée > 4ème Série

Transport scolaire.


C'est en milieu d'après-midi que les enfants de l'école maternelle de Saint-Germain-de-la-Coudre sont arrivés à bord du bus hippomobile de l'Association des roulottes de la Suisse normande (qui effectue en période scolaire le transport d'enfants à Thury-Harcourt dans le Calvados).
Les enfants étaient accompagnés de leur institutrice Évelyne Moinet-Radigue qui, au cours de l'année scolaire passée, a effectué avec ses élèves un important travail sur le cheval percheron.
Les enfants ont enchanté le public avec une étonnante "Chanson du percheron" de leur composition.




Harnais.


Sans doute vous souvenez-vous de Manon B et de ses percherons roses et bleus que nous avons vus à plusieurs reprises sur ce blog. Est-ce à force de frotter les harnais de Qésako que Manon B (de face sur la photo) voit ainsi la vie en couleurs ?
Après tant d'efforts, Manon B a pu accompagner sa maman Valérie B pour un petit tour de piste.
Au fait, Manon B, ils sont de quelle couleur, les toits de l'Écomusée ?


Prommata.


Avec Jean-Marie Bansard, utilisateur, on a pu découvrir le porte-outil Prommata. Le matériel Prommata répond aux besoins du travail de la terre sur de petites exploitations ou en maraîchage.

Sécurité.


Ici en conversation avec un journaliste de France 3, Daniel Boittin, dans son uniforme impeccable, a veillé au bon déroulement de la journée.

Maréchal-ferrant.


Comme chaque année, Daniel Vallée a effectué tout au long de la journée des démonstrations de maréchalerie.
Peut-être est-il reparti, le soir, avec le travail ambulant qui était présenté par les Établissements Trouillard de Saint-Jean-Pierre-Fixte près de Nogent-le-Rotrou ?


mercredi 29 août 2012

HPD > Numéro 1 Au Hit-Parade



Sans conteste, l'attraction de ces Horse Progress Days, la nouvelle faucheuse à entraînement par les roues I & J (photos ci-dessus) a été le top ventes de ces 2 journées dédiées à la traction animale. Garantie "sans bourrage", la nouvelle faucheuse I & J semble faire l'unanimité chez tous ceux qui l'ont essayée.
I & J Manufacturing : www.farmingwithhorses.com


Mais les Horse Progress Days, c'est aussi une profusion de matériels en tous genres. Des images avec beaucoup de couleurs.






lundi 27 août 2012

L'Été Pour Voir

  • Feu vert pour la collecte des déchets en traction animale.
À Saint-Savinien-sur-Charente, ville de 2500 habitants en Charente-Maritime, les mois d'été sont vécus cette année comme une période test pour la collecte des déchets. En effet, depuis juillet une jument percheronne assure la collecte des déchets recyclables et des corbeilles de ville dans les rues étroites du centre ville et dans l'île de la Grenouillette, zone verte blottie dans un méandre de la Charente.

  • Quichenotte du Logis passe, avec son porte-conteneurs, au pied des falaises calcaires du Chail qui bordent la Charente.
Le Conseil municipal de Saint-Savinien, petite cité de caractère qui appartient au réseau Villages de pierres et d'eau, a accordé à la traction animale une période test de quelques mois. En septembre, un bilan de cette collecte hippomobile sera établi avec à la clé une éventuelle pérennisation du service.
Le projet a été porté par Jacky Prouteau, adjoint au maire, avec la bénédiction du 1er édile communal, Jean-Claude Godineau.

  • La collecte a lieu à deux reprises pendant la semaine, les lundis et jeudis matin.

  • Les rencontres sont nombreuses. Alain Berland, le meneur, et Yann Massonnet, le rippeur, répondent volontiers aux questions pendant que Quichenotte se fait prendre en photo.
En fait, tout semble réuni à Saint-Savinien pour que la collecte hippomobile des déchets soit un succès. Le service se déroule sur trois zones distinctes accolées les unes aux autres. L'attelage parcourt d'abord les ruelles difficiles d'accès et étroites qui longent la falaise en direction de l'église. Il a fallu réduire légèrement la hauteur du porte-conteneurs pour passer sous un éperon rocheux. On comprend aisément que les camions habituels de collecte éprouvent de sérieuses difficultés à circuler dans ces ruelles taillées à flanc de roche.

Quichenotte, après avoir franchi le pont sur la Charente, promène ensuite ses conteneurs sur l'île de la Grenouillette. Jardin public, camping, tennis, plan d'eau, mini-golf... La Grenouillette possède tous les atouts d'une zone verte dédiée à la fois aux activités sportives et à la détente. Pour Quichenotte, la Grenouillette, c'est l'occasion de se faire voir, de faire parler d'elle. Nul besoin d'explications supplémentaires pour justifier le rôle essentiel de lien social que joue la traction animale dans ces activités urbaines. Il suffit de suivre Quichenotte pendant quelques minutes pour comprendre...

Quand la percheronne finit par s'extraire des mains câlines de ses admirateurs, elle repasse le pont et entame la 3ème partie de la collecte dans les rues étroites de la ville basse.

D'un point de vue économique, avant même que le bilan de cette période test n'ait été fait, on peut penser que l'utilisation du cheval dans de telles conditions est tout à fait justifiée. Plusieurs études ont montré que dans les hyper centres et dans les ruelles étroites difficiles d'accès, le cheval revenait moins cher que le camion de collecte. Autre point favorable à la collecte hippomobile à Saint-Savinien, les trajets sur les grandes avenues, là où le cheval est peu rentable, sont inexistants.


  • Alain Berland a derrière lui une longue expérience de meneur, avec des activités diverses. À noter qu'il a été un meneur d'attelage sportif en paire de haut niveau pendant de longues années.

Pour cette collecte hippomobile, la ville de Saint-Savinien a choisi de faire appel à un prestataire de services. La mise en place de ce service a donc été confiée à Bernard Guillot, de Tailllebourg à seulement 4 km de Saint-Savinien. Un élément qui a son importance. La logique étant de limiter au maximum les transports pour conserver au projet une cohérence environnementale.

Bernard Guillot et sa fille Laurence sont des éleveurs et utilisateurs de chevaux percherons connus dans la région. Laurence Guillot fait même partie du Conseil d'administration de la Société hippique percheronne de France. S'il n'a eu aucun souci pour le cheval puisque tous les percherons de son élevage sont formés à l'attelage, Bernard Guillot a dû choisir entre quelques fabricants de matériel hippomobile. C'est finalement le porte-conteneurs de l'entreprise BMH de Bernard Michon qui a été choisi. En quelques années, Bernard Michon, basé à Azé en Saône-et-Loire, est devenu une figure incontournable du matériel hippomobile à vocation urbaine, et de très nombreuses villes en France sont équipées par l'entreprise BMH.


  • Premier contact avec la traction animale pour Yann Massonnet, étudiant, et rippeur occasionnel pour les services techniques de la ville pendant la période estivale.


  • Dans les rues de la partie basse mais parfois pentue de la ville.
Situés à mi-parcours dans l'île de la Grenouillette, des conteneurs permettent de vider les conteneurs de l'attelage avant de repartir pour la 2ème moitié du parcours.

  • En quelques mois, Quichenotte la percheronne a tissé de solides liens d'amitié. Ce serait dommage d'en rester là.
Septembre venu, sonnera l'heure du bilan. Après avoir mis sur la table du Conseil toutes les données environnementales, économiques, sociales, humaines, il conviendra de répondre à la question : Pérennisation ou pas ?

Dans le cas où la collecte hippomobile obtiendrait le feu vert des responsables locaux, on peut penser que le cheval à Saint-Savinien occuperait bien d'autres fonctions... Transport de personnes, entretien d'espaces verts...

Un été pour voir ? C'est tout vu, a-t-on envie de dire.

dimanche 26 août 2012

samedi 25 août 2012

Ils Se Sont Dit "Oui"

Les percherons et les cobs se sont unis pour le pire et le meilleur. Mais sans se promettre fidélité pour la vie, seulement le temps de la Route du Poisson 2012.
Pour tout savoir sur ce mariage de raison, consultez le faire-part officiel à la rubrique "Actualités", sur le site de la SHPF :

On Nous A Envoyé

Bernard Defrain.


Pensée la boulonnaise nous interprète quelques morceaux de son répertoire avec des solos de "souleveuse" de pommes de terre et d'"extirpateur".
En septembre, Pensée a prévu d'aller voir passer la Route du Poisson, tout près de chez elle, surtout qu'il se dit que cette 10ème Route pourrait être la dernière...




Marcel Binet.


Chaque semaine, Marcel Binet nous envoie une photo pour que nous puissions juger de l'état d'avancement de la moisson chez lui. Vu l'état de son matériel, on peut se demander s'il aura bien fini pour Noël...

Benoît Breton.


Il y avait foule dans les rues de Genève pour fêter le 150ème anniversaire du tram. Pour l'occasion, on avait ressorti les vieux trams hippomobiles du 19ème siècle, tirés par les traits du débardeur suisse Benoît Breton. Benoît nous livre quelques impressions techniques :
"Au niveau technique, le grand avantage du tram par rapport à la route, est qu’il permet de déplacer de beaucoup plus grandes charges  (30 personnes + 1.25 tonne pour le tram, tiré par 2 chevaux généralement et plus rarement par un seul cheval) du fait des frottements réduits, sauf dans les virages. Le tram n’a pas d’essieu directionnel. La force pour le mettre en mouvement est colossale, mais celle pour entretenir le mouvement est très faible. Il n’y a pas de système pour freiner le tram avec le cheval, tout se gère au frein. Le cheval doit être extrêmement doux et tenace au démarrage. Les montées sont traîtres car la masse est bien lourde par rapport aux véhicules à roues. C’est surtout adapté aux villes plates. Pour les chevaux, les rails mouillés sont très glissants au démarrage."






vendredi 24 août 2012

Saint-Aubin Dans Le Rétro


Mon "arnaque", comme le dit Marcel Binet dans son commentaire, ne semble avoir trompé personne ! Et vous avez compris que mes vieilles photos jaunies ne sont que le résultat de l'utilisation de la touche "sépia" de mon appareil photo. Et puis, comment faire croire à des photos anciennes quand Jean-Jacques Léon, connecté avec le monde percheron, consulte en permanence son téléphone portable ?
Nous retrouvons donc la famille Léon au (presque) grand complet, occupée à la moisson sous toutes ses formes à la fête de Saint-Aubin-des-Bois dans le Calvados.
Cette fête, suivie par des milliers de spectateurs, s'est déroulée sans incident grâce à la présence de deux grands benêts de gendarmes à l'air peu dégourdi. Des gendarmes comme nous aimerions en voir plus souvent.