"Regarder, regarder encore, regarder toujours, c'est ainsi seulement qu'on arrive à voir."
Jean-Martin Charcot
dimanche 11 novembre 2012
Pensée Dominicale
1 commentaire:
Brigitte Guillaume
a dit…
Pour fêter l'armistice, pas de discours fleuve, seulement un petit retour aux sources... La citation d'aujourd'hui est de Jean Cocteau, dans Cocteau il y a "eau" et justement, cette semaine c'était la Bérézina ! Le haut débit affluant de commentaires bouillonnants faisait jaillir des sources d'inspiration et alimentait une polémique en profondeur. Pas facile de tout canaliser et au début je pataugeais un peu. Pour ne pas que je fasse barrage, il m'a été vivement conseillé de remonter le fleuve à contresens, histoire de ne pas rester dans le vague. Ce que j'ai fait! à la nage! j'ai même failli couler de source plusieurs fois tellement j'avais l'eau à la bouche baie... Mine de "rien", tout le monde se retrouvait embarqué sur un radeau de "fortune" et naviguait dans les eaux troubles. Certains voulaient quitter le navire quand d'autres se cramponnaient pour éviter de tomber à la flotte. Certains étaient au creux de la vague et d'autres écopaient systématiquement la goutte d'eau qui débordait sur la passerelle. Certains pensaient, de source sûre, qu'en amont on avale toujours des couleuvres et qu'il était temps de faire des vagues. Certains voulaient tout laver à grande eaux et d'autres préféraient éviter l'enlisement en creusant le lit afin de se frayer un passage sans s'étendre, en attendant un éventuel sauvetage. Certes, il fallait se jeter à l'eau quitte à boire la tasse mais le roman à l'eau de rose s'avérait plein d'épines et de méandres avant de pouvoir enfin espérer toucher terre... Alors oui ! En attendant, "soufflons, respirons par le ventre, déstressons et méditons"... Je vous avez prévenu, pour fêter l'armistice, pas de discours fleuve mais seulement un petit retour aux sources...et je pense à Désiré, mon arrière grand-père, mort le 20 juillet 1916 à Biaches dans la Somme. Avant de partir à la guerre, il tenait, dans le Perche, un haut lieu de discussions: " Le Café de la Paix " !!!
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Pour fêter l'armistice, pas de discours fleuve, seulement un petit retour aux sources...
La citation d'aujourd'hui est de Jean Cocteau, dans Cocteau il y a "eau" et justement, cette semaine c'était la Bérézina !
Le haut débit affluant de commentaires bouillonnants faisait jaillir des sources d'inspiration et alimentait une polémique en profondeur.
Pas facile de tout canaliser et au début je pataugeais un peu. Pour ne pas que je fasse barrage, il m'a été vivement conseillé de remonter le fleuve à contresens, histoire de ne pas rester dans le vague. Ce que j'ai fait! à la nage! j'ai même failli couler de source plusieurs fois tellement j'avais l'eau à la bouche baie...
Mine de "rien", tout le monde se retrouvait embarqué sur un radeau de "fortune" et naviguait dans les eaux troubles.
Certains voulaient quitter le navire quand d'autres se cramponnaient pour éviter de tomber à la flotte.
Certains étaient au creux de la vague et d'autres écopaient systématiquement la goutte d'eau qui débordait sur la passerelle.
Certains pensaient, de source sûre, qu'en amont on avale toujours des couleuvres et qu'il était temps de faire des vagues.
Certains voulaient tout laver à grande eaux et d'autres préféraient éviter l'enlisement en creusant le lit afin de se frayer un passage sans s'étendre, en attendant un éventuel sauvetage.
Certes, il fallait se jeter à l'eau quitte à boire la tasse mais le roman à l'eau de rose s'avérait plein d'épines et de méandres avant de pouvoir enfin espérer toucher terre...
Alors oui ! En attendant, "soufflons, respirons par le ventre, déstressons et méditons"...
Je vous avez prévenu, pour fêter l'armistice, pas de discours fleuve mais seulement un petit retour aux sources...et je pense à Désiré, mon arrière grand-père, mort le 20 juillet 1916 à Biaches dans la Somme. Avant de partir à la guerre, il tenait, dans le Perche, un haut lieu de discussions:
" Le Café de la Paix " !!!
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