dimanche 25 novembre 2012

Pensée Dominicale

1 commentaire:

Brigitte Guillaume a dit…

A l'origine de toute société, il y a une société mère. Puis, à force de fusions, la température monte, les familles s'agrandissent et paradoxalement, l'individu devient de plus en plus anonyme.
Alors, pour ne pas s'enterrer dans des profondes solitudes, l'homme se la joue collectif et invente de beaux rêves...
Jeune, il commence par bercer sa poupée d'illusion. Puis, il se console de grandir devant les écrans, et là, c'est l'évasion assurée !
A force, il devient un véritable extra-terrestre avec les pouces surdimensionnés, capable de se gratter la tête sans bouger le petit doigt et capable aussi de chausser ses lunettes au lieu de les mettre sur le nez...Le rêve dépasse la réalité...mais ce n'est rien...il y a pire !
En effet, plus tard, à l'âge où l'on aime bien donner des leçons parce que évidemment, on sait tout mieux que tout le monde, l'illusion de briller en société fait des ravages.
A grands coup de cirage de pompes et de brosse à reluire, l'adulte ne lèche plus seulement les vitrines pour arriver à ses "faims".
Ses rêves d'une société meilleures se dissipent dès qu'il s'agit de mettre un pied sur son petit pouvoir...pour ne pas être mis sur le ban, il doit s'assoir sur ses grands principes...Aïe !
Bien sûr, pour nous montrer le chemin, les hommes politiques se disputent le bout d'os comme des toutous gâtés...
Où sont les rêves ?
Là ! Juste là !...Sur le bout d'os en question...Il y a un tout petit morceau de viande à se partager...Mais faites vite, y'en aura pas pour tout le monde !