dimanche 8 décembre 2013

Pensée Dominicale




1 commentaire:

Brigitte Guillaume a dit…

Ce dimanche, c'est réveil en fanfare.
Ahhhh, le flûtiste invisible, j'ai deux mots à lui dire !
C'est simple, nous voulons vivre en harmonie et ne pas être instrumentalisés... mais lui, il s'en fiche.
Il a la belle vie : il arrive sans tambour ni trompette, se met derrière son pupitre, sort sa partition, astique ses flûtes et toc ! Il mène tout le monde à la baguette.
C'est trop fort !
Il ne manque pas d'air en plus. Il souffle et ressouffle le chaud et froid sur nos petites vies en deux temps trois mouvements... C'est déconcertant !
Vous vous rendez compte de la gravité ?
On naît, on vit, on meurt, et tout ça dans le plus complet costume étriqué qui soit.
Juste assez ample pour nous faire croire que tout ce qui nous arrive est à notre portée... le destin, l'intuition... et une fois le premier mouvement passé, ça craque de partout.
Le pire, c'est qu'il n'y a pas que nous dans cette histoire. Les corps célestes et les cornichons sont logés à la même enseigne : Même Combat !
Comment réagir ?
Vous pouvez toujours essayer de lui lâcher une grosse caisse dans la tête, c'est comme si vous pissiez dans un violon, rien n'y fait !
Il appuie là où ça fait mal avec un malin plaisir. Chaque touche a sa fonction. C'est un vrai-faux charmeur de serpent, plus vous résistez plus il monte en gamme.
Traversière qu'elle est, sa flûte... Traversière ! Et pourtant, jamais vous n'entendez un seul son sortir de son instrument. Vous trouvez ça normal ?
Alors, il s'appelle comment, le flûtiste invisible ? Hun ? C'est qui l'inconnu qui mène la danse ?
Ne me regardez pas avec ces yeux hagards-hagards... En ce qui me concerne, je n'ai toujours pas trouvé la réponse.
Encore une fois, je veux bien servir de caisse de "résonance", mais là, ça dépasse mes forces !