dimanche 1 juin 2014

Pensée Dominicale


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Anonyme c'est vite dit.
Nombreux sont ceux, de l'adjudant Mouton au sapeur Camembert et de l'ami Bidasse au zouave du pont de l'Alma, qui peuvent réclamer la paternité de ces définitions de Quartier, les génies militaires ayant quelques problèmes avec la physique ne manquant pas à l'appel.
À tout saigneur, tout honneur: Napoléon ignorait tout du phénomène de la neige en hiver.
Que dire de Mac Mahon devant les inondations de la Garonne: " que d'eau, que d'eau ".
Et Nivelle, ne savait pas que la pluie et la neige pouvaient faire du Chemin Des Dames un somptueux bourbier.
Laissons là la Grande Muette et d'une traite retrouvons nos belles normandes.
Et les voilà, préparant le défilé de la commémoration du 6 Juin 44,balisant à l'équerre la Drop Zone.
Poursuivez votre Chemin Mesdames et qu'aucun Nivelle ne le transforme en boucherie.
Bernard Demarle.

Brigitte Guillaume a dit…

Inutile d'y aller par quatre chemins, la vache à angle droit ne tourne pas rond !
À tout bout de champ, elle est systématiquement obligée de tourner sept fois la langue dans sa bouche pour signaler tout changement de direction. Cette méthode éminemment sophistiquée lui permet de négocier au mieux la nouvelle orientation qu'elle va devoir suivre, ceci sans aggraver la distorsion de son corps ni les plis de sa peau de vache. Pour se faire, elle ne doit surtout pas perdre son point de non retour et rester toujours bien d'équerre, du début jusqu'à la fin du trajet.
La géolocalisation satellitaire de la salle de traite lui faisant perdre la boussole, elle est donc obligée de trouver des subterfuges pour ne pas éparpiller sa queue leu leu en une lamentable file sans ni queue ni tête, ce qui serait vraiment dramatique pour la réputation de tout le troupeau.
Pour éviter le moindre problème, elle avance donc toujours à qui meuh meuh en lâchant scrupuleusement ses déjections animales à distance régulière, afin de ne jamais perdre de vue le cul des congénères qui la devancent. Par contre, s'il pleut à vache qui pisse, sa vision étant modifiée par l'humidité ambiante,
elle peut perdre rapidement ses repères visuels et olfactifs. Elle devra donc obligatoirement regagner son champ magnétique par ses propres moyens. Pour ne prendre aucun risque, elle attendra ensuite sagement qu'une bétaillère vienne la chercher...
D'une manière générale, durant toute la distance à parcourir de près ou de loin, la mamelle se gonfle automatiquement à l'hélium pour la rendre plus légère. De nos jours, ce procédé moderne permet d'anticiper le moindre problème et de ne pas altérer la qualité du lait qu'elle transporte, en évitant qu'il caille au fur et à mesure, à cause de ses mouvements de rotation intempestifs.
Il est à noter que ce mélange gazeux rend les bêtes euphoriques comme si elles avait mangé de la vache enragée ou piétiné celle qui rit.
Pendant toute la durée de la traite, le lait sort donc en des pis du bon sens et fait un bruit tellement exagéré et ridicule dans la tuyauterie que tout se termine dans l'hilarité générale. Cette cacophonie laitière, plutôt un peu Olait-Olait pour qui n'est pas habitué, produit une élévation importante de la température du cheptel.
C'est ainsi que la chaleur des vaches à angle droit grimpe démesurément de bout en bout... Jusqu'au terme fatidique des 90° !

Anonyme a dit…

Bonjour à tous
Ma chère Brigitte vu l'explication que vous venez de faire je pense qu'il n'y a pas que l'angle droit qui bout à 90°!!!!
Bonne journée
Marcel Binet

Brigitte Guillaume a dit…

Jusqu'à un certain degré, cher Marcel, j'aurais effectivement pu appréhender ce commentaire dominical sous un autre angle.
Toutefois, au pis-aller, je suis bien consciente que je ne pourrai jamais égaler les "bineteries" dont vous avez le secret. "bineteries" qui deviennent, soit dit en passant, vachement rares...