dimanche 29 novembre 2015

Contre-Jours Méli-Mêlois

















Le Mêle-sur-Sarthe, Orne.
Foire aux poulains percherons.
28 novembre 2015.

vendredi 27 novembre 2015

On Nous A Envoyé

Nathalie Danjou.


Vus au récent Salon Ferme Expo à Tours.



jeudi 26 novembre 2015

Le Temps Des Foires




En 1865 alors qu'il réside à Paris, L'Américain William T. Walters, collectionneur d'œuvres d'art et passionné par la race percheronne, rencontre dans la capitale un autre amateur de chevaux percherons, Charles du Haÿs, auteur trois années plus tard d'une étude devenue célèbre, intitulée Le Cheval percheron.
De retour dans son pays William Walters traduit en anglais le livre de Charles du Haÿs et le fait diffuser aux États-Unis. Dans la seconde édition de cette version américaine, le collectionneur d'art relate un échange savoureux qu'il a eu en 1865 avec Charles du Haÿs :
"Conscient de sa clairvoyance et de sa connaissance de tout ce qui concerne cette race [percheronne] en France, je lui demandai s'il pouvait m'indiquer un marchand de chevaux honnête et respectable qui puisse m'aider. Je les connais tous, me répondit-il et je peux vous assurer qu'aucune personne de ce type n'existe en France. Vous pouvez en avoir d'honnêtes et de respectables dans votre pays, mais je vous assure que vous n'en trouverez pas ici".








Photos : foire de la Bazoche-Gouet 2015.

mercredi 25 novembre 2015

Hazebrouck S'Arrête




Dans le milieu du cheval de travail, il suffisait de dire "Hazebrouck" pour faire naître des images futuristes de collecte de déchets à l'aide de caissons innovants, créés par Veolia et attelés à un cheval de trait.

Le 1er janvier 2016, Hazebrouck et Bailleul, ville voisine convertie en 2012 à la traction animale, repasseront au tout-motorisé. Exit la collecte hippomobile.
C'est par un article du journal La Voix du Nord publié le 10 novembre 2015 sous la plume de Raphaëlle Remande que la nouvelle s'est répandue. Décision politique, explique la journaliste qui précise que le contrat de collecte avec le SMICTOM, le Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères, arrive à expiration fin 2015 et que les maires de Hazebrouck et Bailleul ont décidé de ne pas le renouveler.
La raison ? "Le coût".
La collecte hippomobile s'avère être 7% plus chère qu'un même service à l'aide de véhicules motorisés classiques. Un surcoût apparemment insupportable pour les élus locaux. "Ce sont les communes qui choisissent les services, puis le SMITCOM applique ce que les communes souhaitent", explique Philippe Brouteele, président du SMITCOM.

Du côté de Veolia, fer de lance de ce service unique en France, certaines voix regrettent cette décision en précisant que si le surcoût de 7% est une réalité, il doit être mis en balance avec "les aspects environnementaux associés". On peut en effet s'étonner de voir qu'au moment où se tient en France la COP 21, souvent qualifiée de conférence de la dernière chance, un service qui contribuait à la réduction des gaz d'échappement et à celle de la consommation d'énergie fossile passe ainsi à la trappe.
Hazebrouck, après une série de reculades dans d'autres villes suite aux dernières élections municipales, vient confirmer que le cheval territorial est définitivement un cheval politique soumis au jeu démocratique des alternances électorales, ce qui en fait un service des plus difficiles à pérenniser.
Désormais Hazebrouck et Bailleul ne seront plus que deux villes du Nord.





En novembre 2011, année du début du service, nous avions passé une journée à suivre la collecte hippomobile à Hazebrouck.
Voici deux extraits d'un article publié à cette occasion dans le numéro 46 du magazine Sabots :

"L’introduction de la collecte des déchets par Véolia à l’aide d’une benne hippotractée correspond à une volonté de s’inscrire activement dans une politique de préservation de l’environnement. Les points forts  de la collecte hippomobile des déchets commencent à être bien connus : réduction des gaz à effet de serre ; réduction de la consommation d’énergies fossiles grâce à l’utilisation d’une énergie alternative et renouvelable, le cheval de trait ; diminution des pollutions sonores et atmosphériques. Dans un communiqué de presse, l’entreprise Véolia Propreté cite quelques chiffres en rapport avec les économies d’énergie réalisées et en particulier l’économie de gaz-oil  qui est de 13 000 litres par an. La mise en place de la collecte au cheval a aussi un impact sur la qualité du tri, comme le précise le directeur régional de Véolia : « Nous nous sommes aperçus que les gens faisaient davantage attention au tri. Le cheval incite les riverains à mieux trier, en créant un lien affectif. Nous avons constaté une diminution des refus, les déchets mal triés. En remplaçant les moteurs thermiques cachés par un moteur animal visible nous sensibilisons les citoyens à l’enjeu de la production de déchets et au besoin de  modifier nos  habitudes pour limiter les quantités produites ». 



"Après une petite heure de collecte, les sacs jaunes emplissent la totalité de la benne. L’attelage s’engage alors dans une petite cité pavillonnaire. Un caisson vide a été positionné sur un parking, un peu à l’écart des maisons. Le changement de caisson ne prend que quelques minutes. Jeanne, Edouard et Jérémie connaissent parfaitement bien la manœuvre. Il faut déposer le caisson plein, positionner le châssis devant le caisson  vide, le faire rouler sous le châssis. Le caisson bien positionné, il suffit de mettre en marche le relevage actionné par un système hydraulique alimenté en électricité par une batterie. Des études sont en cours pour l’installation de panneaux photovoltaïques. Pendant toute l’opération, Loriane, habituée aux arrêts aux points de rupture, les sites de changement de caisson lorgne avec envie vers la pelouse malheureusement un peu trop éloignée. La collecte du caisson plein est assurée un peu plus tard à l’aide d’un camion doté d’un portique à chaînes  pour la levée du caisson. Les sacs tombent alors par simple gravitation dans la benne du camion."



lundi 23 novembre 2015

Bellevue Sur Sébastien Bouetz



C'est dans les vignes du château Bellevue, à peu de distance de Saint-Émilion en Gironde, haut lieu du tourisme œnologique et patrimonial , que nous retrouvons Sébastien Bouetz, prestataire viticole en traction animale avec ses fidèles percheronnes.
À certains moments à découvert, à d'autres totalement immergés dans un océan automnal, Sébastien Bouetz et la vaillante Bohème, à l'approche de l'hiver, chaussent méthodiquement les pieds de vigne, véritables trésors de l'économie locale.









Château Bellevue
Saint-Émilion Grand Cru
BP 90042
33330 Saint-Émilion

Sébastien Bouetz
Cheval des Vignes
07.86.42.37.18.