vendredi 2 septembre 2016

La Marguerite Nivernaise

Lever de soleil sur la Franche-Comté.

Pour l'équipe cob normand, Jean-Boris Bois et Laura Chiron, tout sourire sur le routier.

La  succession d'Éric Rousseaux, président de la SFET, journaliste, photographe, semble assurée.

Jean-Marie Cœuret, Gilles Tourteau, Élodie Boileau et leurs percheronnes à l'épreuve du macadam chaud fondant.

C'est le vendredi de 9 heures à 18 heures que s'est déroulé le routier de cette édition 2016 de Trait Comt'Est. Un routier "en marguerite", c'est-à-dire composé de 5 boucles qui avaient toutes le site de la manifestation comme points de départ et d'arrivée. Un tel tracé en marguerite à 5 pétales a l'avantage de ne pas nécessiter de transport de chevaux et de matériels en camion. Un point capital pour une manifestation dotée d'un village énergie faisant grand cas du bilan carbone de toutes les activités liées aux animaux de trait et de travail en général.

À l'épreuve du relais attelé, ce sont les Franches-Montagnes qui ont été les plus respectueux des temps imposés. Rappelons que le routier n'est en aucun cas une épreuve de vitesse mais une épreuve de régularité qui nécessite, pour être "dans les temps", un trot soutenu.
À la 2nde place, on trouve S'Elsass Team, une équipe spécialement créée pour la Route Trait Comt'Est, composée de meneurs venus de Suisse, de Belgique et d'Alsace. Équipe internationale, S'Elsass Team était composée de chevaux de diverses races : Franches-Montagnes, ardennais, comtois. 
À la 3ème place du routier, et c'est presque une surprise (bonne), l'équipe percheronne qui n'avait pas été à pareille fête depuis quelque temps. Certes, notre marguerite nivernaise ne comportait que 5 pétales. Qu'en sera-t-il quand une prochaine Route mettra à son programme une fleur plus longue à effeuiller. Le potentiel existe, et l'envie de jouer collectif autour d'une même bannière fera le reste.

Un  autre sourire cob normand, celui d'Hannah.

Éric Albert pour l'équipe Traits Grand Est, entre deux portes, celles de l'épreuve de débardage.

Cow-boy Jean-Luc Bâcle ? Non ! Percheron-man.

Les selleries nous avaient raconté des histoires. Les colliers poussent dans les arbres.

Il  murmure à l'oreille de son percheron. Olivier Chaucesse et Thémis d'Ajain, l'accord parfait.

Des comtois bien dressés, avec la troupe Jéhol.

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