mardi 20 septembre 2016

Tradition Sarthoise



Un  concours d'attelage de tradition dans un tel cadre, ça coule de Sourches !
Le département de la Sarthe et la commune de Saint-Symphorien peuvent désormais s'enorgueillir d'un concours international d'attelage de tradition (CIAT). C'est en effet avec en toile de fond le château de Sourches, propriété de Bénédicte et Jean de Foucaud, que s'est déroulé ce concours mis sur pied par Anita Rovers dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine des 17 & 18 septembre.

Une quarantaine d'attelages venus de plusieurs pays européens, Belgique, Allemagne, Italie, et bien sûr France, ont évolué pendant deux jours dans le parc du château et sur les routes environnantes. Le samedi s'est déroulée la présentation des attelages dans le parc de ce domaine de 90 ha. Le dimanche matin, les attelages s'en sont allés par monts et par vaux à travers la campagne pour un routier de 18 km avant de rentrer au château pour disputer une maniabilité en après-midi.
Cette maniabilité en images.









Mais mais... Oui, des percherons ! Une paire de percherons de robe noire en attelage de tradition... L'attelage de l'écurie Biget bien sûr.



Mais mais... Oui, des cobs normands ! Les cobs de l'écurie Norbert Coulon bien sûr.


1 commentaire:

Brigitte Guillaume a dit…

La lutte des "Classes"...
De prime abord, ces attelages paraissent sortir tout droit d'une vitrine inaccessible.
Nous avons plus souvent l'habitude de voir défiler dans les fêtes à l'ancienne de monsieur et madame tout le monde, des charrettes et des tombereaux qui servaient à transporter les récoltes.
Pourtant, penchons-nous un peu vers ces attelages de tradition tirés à quatre épingles et laissons leurs lanternes éclairer nos lanternes...
Tout reluit, ça sent bon le cuir capitonné, les cuivres et les laitons sont lustrés à se voir dedans, les ressorts grincent sans désinvolture, les satins n'ont pas le moindre accroc, ces promeneurs nous regardant de haut ont revêtu leurs costumes d'époque, les cochers ne sont pas du genre à se moucher du coude, les chevaux prennent de belles allures et paraissent avoir appris à ne jamais crotter devant le monde...
Il en aura fallu du temps et des pièces sonnantes et trébuchantes pour faire revivre de tels attelages et ressusciter ces pans de notre histoire... Mais il faut bien l'avouer, cette lutte des "classes" pour arriver au summum de l'élégance et du détail, c'est tout simplement du Grand Art... Alors Chapeau !