Cornaqué par la Société Française des Équidés de Travail, un acheteur potentiel de chevaux percherons venu du Japon a parcouru dimanche 27 août, appareil photo en mains, plusieurs rassemblements percherons dans trois départements, un dans l'Orne (ferme Lepoivre), deux dans la Mayenne (fermes Paris et Léon) et un dans la Sarthe (ferme Blanchet).
Visiblement à la recherche de modèles destinés à la reproduction, avec en objectif ultime les courses de Baneï qui se déroulent trois jours par semaine sur l'hippodrome de Obihiro dans l'île de Hokkaïdo, l'éleveur japonais s'est montré intéressé par quelques sujets paraissant répondre aux objectifs affichés.
L'exportation de chevaux percherons et bretons qui, il y a une trentaine d'années, se chiffrait encore à une cinquantaine d'animaux, de chaque race par an, se heurte de nos jours à un problème majeur, celui du coût du transport aérien qui fait flamber la facture finale. Le dernier cheval percheron à avoir rejoint le Japon est Unesco de Theuret en 2011.
Des images réalisées sur le premier rassemblement dans l'Orne.
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